“L’histoire du théâtre légitime toutes les raisons, bonnes souvent, que nous avons de tuer les autres. Ce spectacle nous propose, une fois n’est pas coutume, de patienter encore un peu. Les guerres qui se préparent nous économiseront quelques gestes malgré tout fatigants. Ceux que j’ai rassemblés sur cette scène se tiennent maintenant à l’opposé du chœur antique. Ils se foutent de tout. Par la fenêtre ils ne voient plus rien. Pas même « les cendres  » de Beckett. Que donnent à voir ceux qui n’ont plus rien, pas même la force de faire semblant ? Est-il possible que ce soit encore du théâtre ?†F-M Pesenti
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© Gustave Courbet Autoportrait Le Désespéré 1845